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REFLEXIONS PESSIMISTES MODERNES ET RHETORIQUES REDHIBITOIRES SUR LA CONDITION HUMAINE

1 juin 2009

LES ANGES MERITENT LA MORT.

    Christophe avait choisit l'endroit, la date et l'heure.

    Il s'était installé au petit matin, avant le levé du soleil, sur un épais tapis de lierres ne pouvant laisser deviner sa silhouette à la bordure du bois qui délimitait le pré.

    L'homme se levait tôt, il ne devait se douter de rien, il fallait le surprendre.

    La tache semblait facile, mais le pire ennemi d'un homme a l'affut reste lui même. Perdu dans ses pensées, en ce lieu dont émanait les ondes négatives de son passé, Christophe pouvait encore percevoir l'écho des cris de douleur et d'effroi qui rythmaient ses nuits depuis maintenant plusieurs semaines. Il avait grandit avec le désir de vengeance, attendant son heure, que la nature fasse de lui un homme capable d'affronter ses démons, son démon, sa bête...

    Il chassa toutes ces pensée encombrantes de son esprit pour se concentrer sur son objectif. Il lui fallait agir vite, avec précision, il ne pouvait laisser de place au hasard, tout avait été pensé, repensé, chaque éventualité avait été envisagée, il ne s'agissait pas de se faire prendre maintenant, car ici n'était que le commencement...

    Cela faisait maintenant 20 bonnes minutes que le jeune homme, presque encore un enfant, scrutait la longère, en 10 ans, elle n'avait pas changée; preuve que lui non plus, l'homme qui y demeurait, n'avait pas changé. La porte principale lui faisait face, entourée de deux fenêtres, au milieu du bâtiment formé de 3 blocs en pierres apparentes. A gauche, les écuries, vides, il pensa un moment, encore et malgré lui, que le maréchal ferrant avait lui même abattu ses propres chevaux un soir de beuverie ou lorsque sa rage devenait si intense et les coups si violent qu'il préférait en faire profiter ceux qui peuvent encaisser. A droite, le garage, et la deuxième porte de sortie, la plus probable même, vu que c'était là que ses outils étaient rangés, et la Renault Express bleue, garée. Christophe savait que si ce dernier ne se montrait pas avant 7h00 il lui faudrait revenir le lendemain, au risque de réitérer les mêmes gestes multipliant ses possibles erreurs.

    Une lumière s'alluma qui éclaira soudain les fenêtres de la maison, Christophe sursauta, il aurait aimé profiter encore un peu de la fraicheur matinale, réviser un fois de plus son action mentalement, mais il avait beau avoir tout planifié, il réalisa qu'il ne maitrisait pas la chronologie exacte des événements, ce n'était pas lui, mais sa cible qui donnait le feu vert du départ, il devrait y repensé pour la prochaine fois.

    Il saisit son arme, une carabine à air comprimé mono coup modèle COMETA C220 Combo achetée librement sur internet et payée en contre remboursement sous une identité et une adresse bidon. Il savait d'avance que ce colis lui passerait entre les mains au centre de tri postal, il était courant que des paquets s'égarent dans les poche des ses collègues de la poste, et aucun d'eux ne s'en cachaient. Mais pour ce colis précis, il ne pouvait risquer une enquête interne déclenchée par l'expéditeur pour la perte d'un article non payé. Il dût donc remplir la paperasse en bonne et due forme et renvoyer l'enveloppe de paiement par les voies habituelles, avec la complicité de l'employé chargée des transferts d'enveloppes dont il laissa travailler l'imagination au sujet du contenu du paquet. L'absence du cachet de la poste n'éveillerait aucun soupçon du moment que l'argent parvenait au destinataire.

    Il ne s'agissait que d'une arme de loisir, suffisante pour blesser mais pas pour tuer, surtout a une distance de 60 mètres, l'arme idéale en somme.

    Son estomac se noua tandis qu'il ajustait sa position de tir, le coude droit profondémént enfoncé à travers le feuillage dans la terre meuble, l'épaule appuyée contre la cross noire de son arme, il chercha comment détendre ses musles sans perdre la précision de sa visée. Car il ne savait pas combien de temps cela prendrait, pour que l'homme pointe enfin le bout de son nez.

    Une certitude cependant, il avait atteint le point de non retour, l'éventualité de remettre à plus tard venait de disparaitre, ne lui laissant plus qu'une option, acomplir ce pourquoi il était venu...

    Au bout de quelques minutes, un mouvement derrière la fenêtre.

    Christophe placa son oeil contre l'oculaire de la lunette.

La lumière s'etint.

Il positionna son doigt sur la gachette.

La porte s'ouvrit.

Il retint son souffle.

Une silhouette apparue.

C'était bien lui.

Christophe tira.

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27 mai 2009

INTERLUDE MUSICALE

La gueule je me la fait sur mesure, quand je mesure ce qui m'fait chier
Et comme ça au fur et à mesure j'en arrive à bien aimer
Dans un petit tas que je mesure j'empile ce que je peux pas blairer

MON NOUVEL HYMNE!!!!!
(dédicace à qui de droit!!)

11 octobre 2008

KIKALA II, LE RETOUR...

     Putain pas un post depuis le 19 fevrier 2007 mais qu'est ce que je fous moi!!
J'ai succombé a la routine, vaincu par la douce monotonie d'un quotodien sans surprise, endormi par la berceuse d'une vie de beauf rythmée par des activités aussi répétitives qu'insignifiantes, je suis cette grenouille qu'on place dans une casserole avec tout le confort moderne et qu'on fait chauffer à petit feu...

... jusqu'à l'ébullition!

     En effet je bouillonne à présent d'une rupture avec cette sécurité-somnifère ou je perds le contact avec le réel but d'une existance satisfaisante: hurler au monde qu'on est unique et qu'on ne se contentera pas d'aller dans son sens.

     Je n'ai cependant pas hiberné durant cette année et demi de silence, j'ai fait la connaissance de celle qui partage a present ma vie, celle qui me donne une bonne raison de rentrer chez moi le soir, celle dont l'unique presence suffit a calmer mais angoisses.
Cette rencontre est sans aucun doute a l'origine de l'endormissement suscité, celui la même qui me la fera perdre un jour si je bouge pas mon cul de feignasse.
J'avais oublié a quelle point le couple est un combat perpetuelle contre la monotonie, partager, se comprendre sans pour autant se mélanger et courir le risque de devenir une seule et même personne que l'idée de se diviser n'effleurerais même pas, le couple se doit d'etre schizophrene, il doit cultiver sa dualité, deux personnalités aussi différentes que dépendantes l'une de l'autre...

     J'ai également pris la sage décision de choisir quelle sera ma fin en passant mon permis moto, je viens en effet de m'offrir un exutoir d'acier sur deux roue, et quand je suis un peu ennervé je la pousse sur les routes de ma savoie adoptive, encore trop etrangère.

     Le voila le principale problème de ma condition de grenouille de laboratoire, je ne me suis pas assez socialisé dans ce pays, mes activités extérieures sont essentiellement individuelles, non par timidité ou réserve mais par choix, et voila ce qu'elle ne comprend pas: j'aime pas beaucoup les gens, ils attendent toujours quelquechose de vous, moi, j'attend rien de la part de personne et ceux qui l'ont compris ne m'en veulent pas de ne prendre contact avec eux que la veille de les voir.

    Enfin voila je pense avoir a présent ammassé assez d'incertitude pour annoncé mon retour sur la blogosphère, afin de satifaire vos curiosités perverses et malsaines, bande de voyeurs...

                

                     Chers amis bonsoir , et a bientôt...

    

19 février 2007

QUENTIN BASTIDE

            Tu as 15 ans, et cela fait aujourd'hui 9 ans que tu as cet âge. De mes amis tu est celui qui n'a jamais changé, aucune expérience outre la mienne ne t'as eloigné de l'image que je garde de toi. j'étais ton ami, aujourd'hui je suis ton grand frère, et dans quelques années je serais ton père.

           Mais mon jugement sur toi ne changera jamais, peut être suis je de plus en plus conscient du danger qui te guettait, mais je saurais toujours que tu ne méritais pas ce lot, même pas une leçon, juste une douleur, qui avec le temps, laisse de moins en moins de place aux regrets.

          Sur la ligne droite que nous suivions ensemble guidés par la seule volonté de n'apprendre que de nos erreurs, ainsi que par une soif de connaissance et d'expérimentation, l'évènement qui figea ta beauté, le mur qui  stoppa ton élan ne fit même pas dévier ma trajectoire, alors non pas de leçon ce fameux jour mais beaucoup plus tard, après d'autres murs.

         

P1000862

      

4 février 2007

JOSEPHINE BAKER

josephine_baker         Une époque, une beauté, une couleur, un charme, un sourire, une image, un symbole, une démarche, une spontanéité, une voix, le grésillement particulier et omniprésent en arrière plan de ses morceaux, et la certitude d'etre né trop tard...

        Voilà tout ce que m'évoque le nom de Joséphine Baker

       Malheureusement pour radioblog cela se résume à ça:

Dommage...

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22 janvier 2007

ON THE ROAD...

       La première compilation made in Maneros est deshormais téléchargeable gratuitement ici:

on_the_road

21 janvier 2007

LE BLOG MANEROS

logo_maneros

             Le blog des maneros est enfin disponible ici.

Pas grand chose pour l'instant, sutout des liens mais les premiers articles et la présentation du mouvement en préparation actuellement ne tarderont pas à venir.

Amis du bon goût musical bonsoir, et à bientôt

9 janvier 2007

J'ADORE

       J'adore regarder danser les gens. Lorsque le language des mots laisse place à celui des corps, dont la chaleur et les effluves sont les accents exotiques et exitants. Je les regarde, avec ces oeuillères caractéristiques du seul état susceptible de me conduire à ce genre de constatation, et je contemple toute la manificence du rituel qui s'offre à moi dans cette ambiance trombinoscopée. les corps s'étereignent, désinhibés par l'ivresse, révelant ainsi toute la sensualité de leur utilité première, s'attirer. La beauté se juge alors en matière de fluidité, le corps est une hombre, le visage est un regard, et chaque mouvement transmet le désir, comme une évidence.

       Evident comme le peuvent être les quiproquos indisociables à toute forme de communication, et puis les corps bégayent, se comprennent mal, se moquent et parfois se disputent. Je remarque alors les laissés pour comptes et les marginaux ceux dont le corps à déjà tout dis et dont les idéaux se sont écroulés faute d'avoir été endendus ou écoutés, les associaux et les timides sont toujours là, prêts à se livrer à d'extraordinaires envolées corpo-lyriques dont personne ne sera spectateur, comme d'habitude...

       Et comme d'habitude le gros du troupeau est essentiellement constitué d'influences diverses et variées mais aussi incontournables et prévisibles qu'une baston au sortir d'un stade...

      C'est à ce stade de ma réflexion d'ailleurs que je choisis de couper le son, pour contempler hors de son contexte cette parodie de vie qui apparait alors comme rarement dans toute sa vérité...

Et le landemain j'ai mal à la tête,
cette évidence est quant à elle à la portée de tout le monde.

Amis des landemains difficiles bonsoir, et à bientôt...

    

6 janvier 2007

COMPILATION MANEROS

on_the_road

       Je suis heureux de vous annoncer aujourd'hui la sortie de la première compilation produite par le futur célèbre, mais déjà incontournable, label Maneros production autour du thème, sur la route (héritiers de Bernard Laviller bonjour!), qui vous propose un vagabondage parmis les divers univers des pseudos artistes regroupés autour du plaisir de vous casser les oreilles.

       Vous pourrez bien sur y retrouver le tube de Baraputh toujours disponible ici ainsi que bien d'autres dans un prochain post où je vous donnerais l'adresse pour les télécharger gratuitement.

        Le blog de manéros est également en préparation et aura bientôt sa place dans mes liens de culture musical (ou d'inculture on verra!).

        Sur ce je ne résiste pas à l'envie de vous faire découvrir en avant première un extrait de mon coup de coeur de cette compil', il s'agit du moceau intitulé "Les Garçons en Chandails" de TROTSKY BEAT.

Les_Gar_ons_en_Chandails_de_TROTSKY_BEAT

Amis du bon goût musical bonsoir, et à bientôt...

29 décembre 2006

LES GENS QUI SE PLAIGNENT

          C'est le dernier post de caz, nageant dans le bonheur qui m'a fait réaliser que trop peu de gens se réjouissent en ce bas monde, on préfère se plaindre, c'est plus dans l'ère du temps. Il est donc temps pour moi de me plaindre des gens qui ce plaignent dans ce post dont j'aurais surement honte dès sa relecture.

          Est-ce que je me plains moi, de dormir dehors dans le froid un soir de noël sans même une dinde à me mettre sous les marrons, évidemment que non puisque ce n'est pas le cas mais si c'étais le cas, me plaindrais-je? A supposer que j'ai encore la force de le faire, et bien surement que oui mais là n'est pas la question.

         Cela m'amène à une autre question, les gens qui se plaignent à tour de bras de la conjoncture, de l'inflation, de la politique et de la hausse du prix du pétrole ont-ils seulement pensé au gens à qui ils se plaignent de ces problèmes qui n'ont pas sur eux l'impact direct d'un abus sexuel répété, d'un passage à tabac ou d'une nuit à la belle étoile au mois de janvier.

         Avant de vous plaindre d'un phénomène généralisé, penser plutôt à ceux qui n'ont pas le chance voir le luxe de pouvoir trainer de tels fardeaux. Il n'y a qu'un consommateur pour se plaindre de l'inflation, qu'un automobiliste du cours du pétrole, qu'un con de la connerie humaine (v'la que je me casse tout seul mantenant!).

        A ceux là je répondrais qu'ils seraient bien malheureux de ne plus avoir à se plaindre de ces problèmes ci.

        Veuillez excuser tant de conformisme et de plitiquement correct, sur ce, je vous laisse je dois aider une vieille dame à traverser la route...

Amis du désespoir bonsoir, et à bientôt...

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