INTRODUCTION

    Vous aurez compris à la lecture de son titre que cette rubrique ne mène à rien, elle n’est qu’une succession d’observations curieuses de la réalité d’évènements sans intérêts pour quelqu’un comme moi qui ne s’intéresse à rien, donc à tout.

    Si c’était un chemin je vous dirais qu’il mène à Rome ; une cruche, à l’eau ; un discours politique, en bateau, mais il n’en est rien, cette rubrique ne mène nulle part, elle ne vous rendra pas plus intelligent, ne vous facilitera nullement l’existence. Je peux donc affirmer haut et fort que je tiens là un début d’explication au sens caché de la vie.

    J’y exposerais mes douleurs, mes peines, mes coups de gueules, mes moqueries gratuites et puériles voir même, si je gagne au loto d’ici là et que je fais enfin la connaissance d’Olivia Ruiz (Alyssa Milano en second choix), mes coups de cœur et autres attendrissements devant le plaisirs de vivre, dont, me direz-vous, tout le monde se fout comme de son dernier râteau.

    C’est d’ailleurs pourquoi j’espère bien attirer du monde avec ça et grâce à mon écriture limpide agrémentée de  phrases inexorablement trop longues qui vous pousseront à maudire vos poumons, occis par les 40 cigarettes que vous fumez quotidiennement depuis l’époque où vous pensiez encore que la vie était faite de petits plaisirs dont il ne faut pas se priver, lorsque vous voudrez les partager oralement avec vos amis, qui, soit dit en passant, ne sont qu’un amas d’immondes sangsues qui ne s’intéressent à vous qu’en fonction de ce que vos ressources peuvent leur offrir.

    J’espère apporter ainsi une contribution conséquente au taux de suicide de la classe moyenne des internautes, qui à mon goût, peut aisément atteindre celui des orphelins asociaux retraités de la police les veilles de Noël.

    Donc si vous êtes à la fois champion d’apnée, marié, heureux, optimiste, libéral et que vous avez plein d’amis, dégagez de là vous allez faire foirer mes stats. Pour les autres, au cas où mon opinion vous touche et que vous voudriez partager quelques réflexions communes de manière à vous sentir moins opprimés par ce monde cruel et égoïste dans lequel vous ne trouverez jamais votre place, abstenez-vous, j’en ai rien à foutre.

    Cette conception se résume dans le morceau que j’ai choisit pour hymne intitulé «dieu_me_pardonne» des joyeux urbains bien que je remette sincèrement en doute la compatibilité de ces deux mots qui leurs servent de nom à voir les gueules que vous tirez tous dans le métro.

    Etant donné l’état statique actuel dans lequel se trouve l’évolution des rapports humains modernes, je pense que cette rubrique ne sert à rien… Mais elle à tout de même le mérite de coller à l’air du temps, ne regardez pas par la fenêtre ça sert à rien non plus (tiens, je devrais la proposer à Ruquier celle-là).

Amis du désespoir, bonsoir, et à bientôt…